Un logement oui, mais pour qui ?
Après une importante opération de testing en Île-de-France, SOS racisme révèle que les personnes perçues comme étant d’origine étrangère ont moins de chance d’obtenir un logement que celles perçues comme étant « d’origine française ancienne ».
L’association SOS racisme a mené une enquête d’un an en Île-de-France sur l’accès au logement. Les résultats de cette enquête présentée le 7 mai 2019 montrent de façon flagrante les discriminations dont les locataires peuvent faire l’objet.
Le rapport précise ainsi qu’un profil asiatique a 15% de chance en moins d’obtenir un logement qu’une personne
« d’origine française ancienne », ce chiffre atteint 28% pour une personne d’origine maghrébine et 38% pour une personne d’Afrique subsaharienne.
Si dans les faits, il est difficile de prouver ces agissements, le testing est recevable par le tribunal et constitue donc une des principales méthodes pour dénoncer ces discriminations.
Un autre point du rapport saute particulièrement aux yeux. Si le taux de discrimination pour les agences immobilières s’élève à 68%, il grimpe à 87% pour les logements loués par des particulier.ère.s. Les particulier.ère.s, sont en réalité les premier.ère.s à produire des actes discriminatoires.
C’est donc à chacun.e de de lutter contre ces pratiques.
En savoir plus:
Enquête sur les discriminations au logement
Discrimination dans le marché de la location
Image dérivée de la photo pixavay par mohamed_hassan / publiée sous la licence pixabay licence