Ce dispositif comprend une assistance financière d'urgence pour couvrir les premières dépenses liées au départ, telles que la garantie locative, les premiers loyers, ou les frais d'avocat. En complément, une aide juridique et psychologique ainsi qu'un soutien spécifique en matière d'emploi et de chômage sont prévus. De plus, les victimes seront informées des mesures de protection déjà disponibles, comme l'adresse non-communicable ou l'interdiction temporaire de résidence. 

Cette initiative s'inscrit dans un ensemble de 45 mesures adoptées par la CIM Droits des Femmes, mettant l'accent sur divers domaines cruciaux tels que la prise en compte des violences intrafamiliales dans les questions de garde d'enfant, ou l'amélioration des carrières et de la représentation des femmes dans la sphère politique et publique. 

Par ailleurs, la décision récente de la cour d'appel de Mons d'utiliser la loi Stop Féminicide pour reconnaître le contrôle coercitif dans une affaire de garde d'enfant illustre une avancée significative dans la lutte contre les violences intrafamiliales. Cette reconnaissance pourrait potentiellement changer la donne pour les femmes et les enfants victimes de telles violences, en offrant une protection juridique accrue. 

Cette série d'actions souligne l'engagement des autorités belges à combattre les violences conjugales, en s'appuyant sur des initiatives législatives novatrices et une coordination interministérielle renforcée.