Cette année célèbre le cinquantenaire d’un événement d'une importance croissante, alors que nous faisons face à des défis environnementaux de plus en plus pressants. La campagne principale portera sur la restauration des terres. 

En effet, la dégradation des sols - exacerbée par la pollution, le changement climatique et la perte de biodiversité - menace la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes à travers le monde. Les conséquences sont dévastatrices : la sécurité alimentaire est compromise, les sources d'eau s'épuisent et les économies locales sont fragilisées. Nombre d’individus subissent déjà ces conséquences, et sont contraints à la migration. Au-delà de ces conséquences immédiates, incarnant déjà un enjeu de taille, les sols dégradés contribuent également de manière significative aux émissions de dioxyde de carbone, aggravant ainsi le réchauffement climatique et ses effets dévastateurs sur notre planète.

Face à ces constats alarmants, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, souligne l’urgence d'agir : “L’inaction coûte trop cher. En revanche, une action rapide et efficace est judicieuse d’un point de vue économique. Chaque dollar investi dans la restauration des écosystèmes engendre jusqu’à 30 dollars de retombées économiques.”. Cet appel à l'action transcende les frontières politiques et les intérêts économiques. Il représente un impératif moral et environnemental essentiel pour préserver notre planète et garantir un avenir viable pour les générations futures - un message puissant qui résonne à travers de nombreux pays en ce 5 juin.