Handicap et genre

Novembre 2011
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Dans les Entreprises de Travail Adapté (ETA) et les Centres de Formation Professionnelle, le taux de participation des hommes excède largement celui des femmes. Pourquoi ?

Les personnes handicapées ont moins de chances de s’intégrer dans la société et d’accéder au marché de l’emploi. Quand il s’agit de femmes porteuses d’un handicap, c’est encore plus vrai. En Région wallonne, les emplois en Entreprises de Travail Adapté (ETA) sont occupés à 70% par des hommes et seulement à 30% par un public féminin. Cette même proportion est également constatée dans les Centres de Formation Professionnelle (CFP).

C’est pourquoi l’AWIPH et le Service PHARE (homologue de l’AWIPH pour la  Région de Bruxelles-Capitale), partant de l’hypothèse que le genre pourrait avoir un impact sur l’employabilité des personnes handicapées, ont réalisé une photographie de la réalité ‘genrée’ au sein des ETA et CFP. Cette étude a été réalisée en partenariat avec la Fondation Roi Baudouin.

L’étude s’est basée sur une série d’entretiens et récits de vie. Les objectifs visés sont, d’une part, de vérifier la pertinence de l’hypothèse de départ et, d’autre part, de développer des pistes explicatives sur les raisons et les mécanismes moteurs de cette disparité entre les femmes et les hommes au sein des structures d’insertion socioprofessionnelle. Le but ultime est de dégager des recommandations et des pistes de travail pour les partenaires afin de réduire les inégalités de genre éventuellement observées.