Uber ne pourra plus exercer dans les rues de Londres... La raison ? Un manque de responsabilité sociétale, c'est-à-dire un défaut de RSE.

Cette décision de l'autorité des transports londonienne, prise fin septembre, se base sur des failles en matière de sûreté et de sécurité comme un manque de fiabilité des certificats médicaux, de mauvaises vérifications des casiers judiciaires, l’utilisation d’un logiciel permettant aux chauffeurs de ne pas se faire repérer quand ils exercent dans des lieux interdits...

Les manquements en matière de RSE se retrouvent aussi au niveau de la gouvernance de l’entreprise : dérapages sexistes du fondateur Travis Kalanick, soupçons de corruption de responsables étrangers, etc.

La motivation de la décision londonienne, une première, peut-elle faire école ? Jusqu'à maintenant, ce sont plutôt les grosses infrastructures ou les industries extractives qui se voyaient pénaliser pour un défaut de RSE ; le cas Uber nous montre que des secteurs jusque-là relativement épargnés ne le sont plus.