La crise environnementale ne laisse pas entrevoir un avenir enviable pour les générations futures. Comme le montre le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le réchauffement climatique menace l'avenir des nouvelles générations. Les conséquences actuelles, telles que les phénomènes météorologiques extrêmes à travers le globe, illustrent la gravité de la situation. Ces réalités suscitent des sentiments d'anxiété et de peur chez de nombreux jeunes. En 2023, l'article « Climate change, mental health, and reproductive decision-making: A systematic review », permet de rendre compte que les changements climatiques influencent la perception des individus sur la parentalité et peuvent inciter à des choix de procréation différents, notamment en raison de l'incertitude quant à l'avenir environnemental. Certain·e·s parlent de « génération no kids », notamment en raison d’une écoanxiété qui touche de plus en plus de jeunes. En effet, 37% des jeunes hésitent à avoir des enfants à cause du réchauffement climatique. 

Aussi, la perspective d'avoir un enfant ne suscite plus le même enthousiasme qu'auparavant, particulièrement chez les femmes, en raison de l'inégalité persistante dans la répartition des tâches domestiques entre les genres. Les femmes continuent de contribuer de manière disproportionnée aux tâches domestiques par rapport à leur conjoint, ce qui peut dissuader certaines d'entre elles de devenir mère. Cependant, le choix de ne pas vouloir d'enfants peut être sujet à des jugements, en particulier pour les femmes. L'affirmer peut être perçu comme une transgression des normes sociales traditionnelles et peut entraîner des critiques et des stigmatisations, ce qui peut empêcher certaines femmes de suivre leur propre voie en matière de parentalité. 

Avoir des enfants doit être un choix personnel et non un devoir imposé par la société.