parité

De fausses plaques de rue aux noms de femmes

Vendredi, 10 Novembre 2017

Le collectif "Noms Peut-Être !" a collé de fausses plaques de rue dans le quartier des Marolles à Bruxelles en mettant en avant des femmes belges et étrangères illustres. Une action de désobéissance civile pour dénoncer la sous-représentation des femmes dans l'espace public.

Selon les chiffres, moins de 4% des rues bruxelloises portent un nom de femme, tandis que de nombreuses rues sont baptisées par des noms d’homme.

Souhaitant mettre les pouvoirs locaux devant leurs responsabilités pour qu'ils rendent la ville plus engageante pour les femmes, "Noms Peut-Être !" a lancé sa première action en rebaptisant les rues des Marolles.

Leur objectif : faire mieux connaître les grandes femmes belges et étrangères au public bruxellois, sensibiliser à l’invisibilité des femmes dans les espaces publics et dans l’histoire mais aussi donner des modèles positifs à toutes les Bruxelloises. Ainsi, il y a une rue Simone Veil, une rue Nafissatou Thiam, une rue Malala Yousafzai, etc.

À l'exemple de Rennes, où le Conseil municipal a approuvé, en début d'année, onze nouveaux noms exclusivement de femmes sur les plaques de rues, le magazine en ligne Slate.fr explique comment les rues françaises se féminisent et s'internationalisent. Cependant, ces progrès se font lentement et l'on est encore loin de la parité...