Cet évènement fut l'occasion de réunir des acteur-rice-s du milieu associatif, de la presse, et du monde institutionnel, pour engager une réflexion autour des méthodes employées par les journalistes pour traiter des violences sexistes et intrafamiliales. Les résultats de l'étude permettent de constater un réel manque de prise au sérieux du sujet, notamment par le manque criant d'articles sur les sujets du cycle de violence et des solutions pour s'en sortir. L'analyse permet de déconstruire les discours sexistes dans les médias, c'est aussi l'occasion pour l'AJP de donner ses recommandations aux journalistes pour traiter ces sujets de façon juste et neutre.

Le débat organisé avec des journalistes spécialisé-e-s et des chefs de rédaction a permis de se pencher sur les effets de l'affaire Weinstein, mais aussi sur la gestion des relations de genre entre employé-e-s dans les rédactions. On voit que tou-te-s ont été marquées par l'évènement, et que cela a permis de (re)lancer les réflexions autour de ce sujet, afin d'écrire plus, ou mieux, sur les violences faites aux femmes, et, pour la plupart, d'en faire un dossier prioritaire.

Le programme:

• Introduction par Barbara Brunisso, conseillère auprès d'Isabelle Simonis, Ministre des Droits des femmes et de l'Égalité des chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles
• Présentation des résultats de l'étude "la représentation des violences sexistes et intrafamiliales dans la rpesse écrite belge francophone" - Manon Thomas (chercheuse) et Sarah Sepulchre (Professeure ULC)
• Et si on en parlait autrement? Martine Simonis (secrétaire générale AJP)
• Débat avec des responsables de rédactions et des journalistes spécialisé-e-s: Jean-Pierre Jacqmin (Directeur info sports RTBF), Christophe Berti (Rédacteur en chef, Le Soir), Pauline Verduzier ("Prenons la Une") et Nicolas Léonard (chef des éditions liégeoise, Sudpress)
• Modération: Paméla Morinière, Experte Égalité (Fédération européenne des journalistes)