Le dernier rapport de la Commission Européenne en 2015 concernant l’entrepreneuriat féminin en Europe fait état d’un peu plus de 30 % de femmes entrepreneures au sein de l’Union Européenne (UE) en 2012. Et même si la situation s’est améliorée, les femmes restent sous-représentées dans l’entrepreneuriat. Pourtant, les femmes de 25 à 34 ans sont davantage diplômées de l’enseignement supérieur que les hommes dans l’UE (44 % contre 34 %). 

Les facteurs d’inégalités et les freins sont nombreux pour une femme qui souhaite monter son entreprise. Il y a d’abord des facteurs sociaux tels que l’autocensure, la charge mentale familiale, et les stéréotypes sexistes sur le monde de l’entreprenariat, qui peuvent empêcher les femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat et pérenniser leur activité. 

Mais en plus de cela, les femmes subissent également des inégalités financières : il y a encore trop peu de fonds d’investissements à destination de l’entrepreneuriat féminin, et lorsque c’est le cas, elles en reçoivent beaucoup moins que les hommes. Une étude du fonds de capital-risque Atomico, nous apprend qu’en 2020 seulement 1,7 % des investissements dans des start-ups de la tech étaient destinés à des sociétés uniquement dirigées par des femmes en Europe.

Cette visite au Danemark fait suite au rapport 2022 du Parlement européen sur l’indépendance économique des femmes et l’entrepreneuriat féminin. L’objectif lors de ce voyage était de mettre en avant les bonnes pratiques européennes. Les député·e·s ont pu donc rencontrer l’Association des entrepreneurs danois, financé par le Fonds social européen, qui a dispensé une formation à 1100 femmes ukrainiennes, leur permettant de créer des entreprises. Iels ont également échangé avec des femmes issue de l’entrepreneuriat et des structures comme Female Founder’s House et Female Invest.