L’interdiction de la gay pride à Belgrade complique l’éventuelle adhésion de la Serbie à l’UE
Le vendredi 27 septembre, le gouvernement serbe a refusé d’autoriser le défilé de la gay pride, devant avoir lieu le jour suivant à Belgrade, expliquant que ces marches représenteraient de graves menaces pour la paix et l’ordre public.
En outre, quelques jours auparavant, le premier ministre, Ivica Dacic, avait exprimé son opinion quant à l’homosexualité, la qualifiant d’anormale et non naturelle.
Cela fait trois ans que les autorités serbes interdisent la manifestation pour des raisons de sécurité.
Plusieurs membres du Parlement européen étaient présents à Belgrade afin d’assister à l’événement. Jelko Kacin, député européen, rapporteur du Parlement européen pour l’adhésion de la Serbie et membre de l’Intergroupe LGBT, estime que les institutions serbes ne font pas leur travail. La situation est d’autant plus problématique que le pays a récemment débuté les négociations d’adhésion au sein de l’UE. « This is a lost opportunity to send a strong positive message about Serbian leaders’ commitment to reforms and the rule of law ».
La Commission européenne publiera le prochain rapport d’adhésion de la Serbie le 16 octobre.