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Journée internationale des migrant·e·s

Dimanche, 18 Décembre 2022

Le 18 décembre marque la Journée internationale des migrant·e·s. Cette date a été choisie par l’Organisation des Nations Unies (ONU) afin d'attirer l’attention sur une convention adoptée par son Assemblée Générale à cette date en 1990. Cette convention concernant la protection des travailleur·euse·s migrant·e·s reste inapplicable faute de ratifications suffisantes notamment venant de pays occidentaux (dont la Belgique).

Depuis sa proclamation par l'assemblée générale de l'ONU en 2001, la Journée internationale des migrant·e·s est l’occasion de "penser aux millions de personnes qui ont quitté leur pays dans la quête universelle de nouvelles possibilités, de dignité, de liberté et d’une vie meilleure"selon António Guterres, Secrétaire général de l'ONU.

Dans son communiqué de presse à l'occasion de cette journée internationale, ce dernier ajoute également ceci :

De nos jours, plus de 80%  des  migrants dans le monde traversent les frontières de manière sûre et ordonnée. Ces migrations sont un puissant moteur de croissance économique, insufflent un grand dynamisme et favorisent considérablement la compréhension. En revanche, les flux migratoires incontrôlés, aux itinéraires de plus en plus périlleux, sont le terrain de jeu cruel des trafiquants et se font au prix d’un lourd tribut.  En effet, au cours des huit dernières années, au moins 51 000 migrantes et migrants ont perdu la vie et des milliers d’autres ont disparu.  Derrière chaque chiffre se cachent des êtres humains: une sœur, un frère, une fille, un fils, une mère ou un père.


Quelques définitions

Bien qu'utilisés indifféremment par le grand public, il important de faire la distinction entre les termes « migrant·e » et « réfugié·e ». Le département des affaires économiques et sociales de l'ONU dit ceci :

  • Les réfugié·e·s se trouvent hors de leur pays d’origine en raison d’une crainte de persécution, de conflit, de violence ou d’autres circonstances qui ont gravement bouleversé l’ordre public et qui, en conséquence, exigent une « protection internationale ». La Convention de 1951 relative au statut des réfugié·e·s, mais aussi des instruments régionaux et les statuts du HCR permettent de donner une définition de la personne réfugiée
    .
  • Il n’existe pas de définition juridiquement reconnue du terme « migrant·e ». Toutefois, l'ONU désigne par ce terme « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d’une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ».

Chiffres clés de la migration

  • En 2020, environ 281 millions de personnes sont des migrant·e·s internationaux·ales vivant dans un pays autre que leur pays de naissance
     
  • Fin 2021, 59,1 millions de personnes étaient des déplacées internes majoritairement en raison de la violence et des conflits. La majorité des déplacements internes ont eu lieu en Afrique, notamment en République démocratique du Congo (2 millions) et en Éthiopie (1,6 millions)
     
  • Les Etats-Unis et l'Allemagne sont respectivement les première et deuxième destinations des migrant·e·s internationaux·ales. Le nombre de personnes résidant dans ces pays et nées à l'étranger est de 51 millions pour le premier et 16 millions pour le second. L'Arabie Saoudite occupe la troisième place (13 millions). 

Ce que fait POUR LA SOLIDARITÉ - PLS

A travers le projet européen Rainbow Welcome qui a pris fin durant le mois d'octobre, PLS et ses partenaires se sont intéressés aux besoins spécifiques des demandeur·euse·s d'asile et des réfugié·e·s LGBTQIA+ en Europe. Bien que le projet soit terminé, vous pouvez continuer à participer à la campagne #RainboWelcome, pour un meilleur accueil des demandeur·euse·s d'asile LGBTQIA+ en visibilisant leurs conditions d'accueil !