La gravité et l'ampleur des féminicides n'a d'équivalent que le poids du silence qui les entoure. 

Chaque année, des femmes sont tuées parce qu'elles sont femmes. Précédés d'actes "moins graves" (ex : harcelèment, menaces, intimidations, ...) dans la majorité des cas, ces crimes sont d'autant plus sordides qu'ils sont motivés par un sexisme extrêmement violent et que, dans de nombreux cas, ils auraient pu être évités. 

La nature sexiste des agressions dont sont victimes de nombreuses femmes,  au lieu de mener à une regrettablement répandue minimisation de la gravité de ces actes – pourtant annociateurs de pire – , devrait, au contraire, renforcer la vigilance des agents de police auxquels elles font appel pour obtenir protection et soutien.

Espérons, au côté de Diane Bernard, professeure de droit et membre de l'association Fem&Law, que le Tribunal correctionnel de Liège prendra une décision qui serve de signal fort, invitant à la remise en question et l'amélioration de l'ensemble du système judiciaire du pays !