«  Certains annonceurs n’hésitent pas à faire payer le produit destiné aux femmes, et souvent de couleur rose, plus cher que sa version masculine. On parle alors de taxe rose. »

À travers les réseaux sociaux, Marion Vaquero, fondatrice de cette association, poste des exemples de publicités genrées pour interpeller les marques concernées en les confrontant aux clichés qu’elles véhiculent afin qu’elles retirent les articles, mais aussi sensibiliser le public. De Twitter à Facebook jusqu’à Instagram, ces posts réalisés avec humour sont devenus viraux ; d’où le lancement d’une filiale allemande, Servus Sexismus, gérée par des bénévoles. Elle suit le même objectif à savoir lutter contre les stéréotypes de genre et le sexisme ordinaire véhiculés par le marketing.

Cliquer ci-dessous pour voir l'interview en video de Marion Vaquero, fondatrice de Pépite Sexiste, par Konbini News

Un concept dorénavant international

Les discours sexistes sont partout et ne connaissent pas de frontière ! Au printemps 2020, l’association s’est étendue à l’international : Mexique, États-Unis, Québec, Maroc, île Maurice, Suisse, Royaume-Uni, Allemagne. Le travail de sensibilisation s’avère plus ou moins intense selon le pays où l’on trouve davantage de marques à interpeller. Un défi loin de démotiver les bénévoles de l’association qui devrait s’exporter dans six autres pays.

POUR LA SOLIDARITÉ-PLS soutient cette action et dénonce également le marketing sexiste et plus largement le sexisme ancré dans nos sociétés.