Ces centres ont la particularité de regrouper au même endroit tous les services dont peuvent avoir besoin les victimes de violences sexuelles, c'est-à-dire des examens médicaux, des enquêtes médico-légales, la prise en charge des traumatismes, des conseils et une assistance aux démarches pour porter plainte. En 2017, deux personnes s'y présentaient en moyenne par jour contre trois à l'heure actuelle. 90% de ces personnes sont des femmes.

D'ici 2023, les trois centres existants seront agrandis, trois nouveaux centres prendront place à Charleroi, Anvers et Louvain et quatre autres centres ouvriront en Flandre occidentale, dans le Limbourg, à Namur, et dans la province du Luxembourg (les villes exactes ne sont pas encore définies).

Démarrage du dispositif d'alarme harcèlement

L'alarme harcèlement mobile a été développée depuis un an dans le but de prévenir la police le plus rapidement possible en cas de harcèlement commis par un ex-partenaire. La victime pourra l'activer si elle se sent en danger et un appel sera lancé au Centre d'information et de communication de la Police, qui saura directement que c'est une urgence et se rendra à l'endroit exact où l'alarme a été activée. Le but à long-terme est de rendre ce système accessible au plus grand nombre de personnes craignant pour leur sécurité.