Cette troisème publication de la série porte sur le positionnement des femmes et des hommes dans le système éducatif en Wallonie. Les différents chapitres passent en revue les étapes de la formation initiale, du secondaire au supérieur, en intégrant les formations en alternance, pour comparer, par domaine d’étude, les volumes et répartitions entre les hommes et les femmes. La dernière partie décrit de la même manière la situation dans l’enseignement de promotion sociale.

L’un des constats principal de cette publication est que, que soit le niveau ou le type d’enseignement, les femmes réussissent mieux que les hommes. Les différences entre les sexes se marquent au niveau des options et domaines d’études. Alors que le niveau de qualification des citoyen-nne-s wallon-e-s a augmenté au fil du temps, cette évolution est plus marquée pour les femmes que pour les hommes.

Si les hommes étaient autrefois proportionnellement plus nombreux que les femmes à obtenir un diplôme de l’enseignement supérieur, c’est maintenant l’inverse : parmi les moins de 60 ans, la part de diplômés de l’enseignement supérieur est plus élevée pour les femmes.

Néanmoins, les inégalités sociales persistent malgré ces avancements socio-statistiques : l’effet du niveau de diplôme sur le statut d’activité varie selon le sexe. Les jeunes femmes peu diplômées rencontrent plus de difficultés sur le marché de l’emploi que leurs équivalents masculins.