Dans son livre, Jamila Ben Azzouz présente les parcours de 50 personnes issues de l’immigration marocaine et rend ainsi hommage aux générations qui ont fait des sacrifices pour offrir un avenir à leurs enfants. Les différents parcours déconstruisent d’ailleurs les stéréotypes auxquels les immigrés sont souvent confrontés.

Les histoires racontées sont diverses et émouvantes :

• Najat Arbib, enfant dans des quartiers à forte concentration de personnes issues de l’immigration marocaine, qui, à l’âge de dix ans, se dit qu'il faut faire des études pour « devenir quelqu’un » et réussit à devenir la première magistrate d’origine marocaine en Belgique ;
• Abdel Fakir qui jeune rebelle à l’école est devenu un homme d’affaires. Quand le business ne lui plaît plus, il change et remplit des salles en tant que comédien-humoriste. Il a été élu Bruxellois de l’année en 2013 ;
• Nadia Fadil, seconde de sept enfants et marquée par ce qu’elle appelle le complexe de l’immigré qui, en tant que jeune femme de parents immigrés, trouve sa place dans le milieu universitaire belge, milieu fortement marqué par des hommes autochtones et d’âge mur.

Et il y a 47 autres histoires, témoignages de la grande diversité de parcours et de profils des « personnes issues de l’immigration marocaine ».