En Europe aujourd'hui, les femmes sont les premières victimes de pauvreté : 64.6 millions contre 57.6 millions d'hommes.

Touchées négativement ces dernières années par les politiques d'austérité mises en place après la crise, elles cumulent les licenciements ou passage à temps partiel dans la fonction publique, les coupes budgétaires pour les ménages et les discriminations et inégalités sur le marché du travail.

Face à cela, l'eurodéputée Maria Arena, membre de la commission FEMM du Parlement européen a constitué un rapport afin de lutter contre ce fléau. Ses efforts ont été recompensés puisque le rapport en question a été adopté ce jeudi 20 mai par le Parlement, malgré des réticences de la part de députés de droite qu'elle condamne : "Il est facile de clamer que l’on veut lutter contre la pauvreté mais ne pas concrétiser cette volonté affichée par des actes qui toucheront directement les citoyens, c’est irresponsable".  

Ce rapport fait un état des lieux de la situation actuelle et propose des recommandations parmi lequelles figurent notamment :

*        Le recours aux Fonds structurels et aux instruments européens (FEDER, FSE) pour booster l’investissement dans des infrastructures publiques et privées d’accueil et d’assistance aux enfants et autres personnes dépendantes, sur la lutte contre les emplois précaires, sur la défense du principe d’égalité de rémunération, et sur l’équilibre vie privée/vie professionnelle.

*        Une Garantie européenne pour les enfants afin que tous les enfants exposés à la pauvreté et l’exclusion sociale aient accès à des soins de santé gratuits, une éducation gratuite, des services d’accueil gratuits, un logement décent et une alimentation suffisante, afin de ne pas favoriser l'"héritage de la précarité".