En 2014, le gouvernement belge vote la loi sur le sexisme de rue définissant ce phénomène comme "tout geste ou comportement verbal ou autre, qui (…) a manifestement pour objet d’exprimer un mépris à l’égard d’une personne, en raison de son appartenance sexuelle, ou de la considérer, pour la même raison, comme inférieure ou comme réduite essentiellement à sa dimension sexuelle et qui entraîne une atteinte grave à sa dignité."

Deux ans plus tard, le bilan est plus que mitigé. En effet, seulement 25 plaintes ont été enregistrées, un chiffre qui ne reflète pas l'ampleur du phénomène. L'explication pourrait se trouver du fait que c'est à la victime de prouver devant la justice qu'elle a été confrontée à un comportement sexiste.

La secrétaire d'État à l'égalité des chances, Elke Sleurs, a déclaré que cette loi pourrait être révisée cette année en parallèle au lancement d'une campagne de sensibilisation et d'une application. Elle a de plus rappelé l'existence du site internet créé par la région de Bruxelles-Capitale : "Signale la violence" qui référence la législation à ce sujet, les droits des victimes ou encore des conseils à destination des témoins.