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Les mutilations génitales féminines: le combat de Nice, militante Kenyane.

Jeudi, 22 Mars 2018

Hugo Travers, plus connu sous le pseudonyme d'Hugo Decrypte sur sa chaine youtube, s'est rendu au Kenya afin de se pencher sur le problème des mutilations génitales féminines dans ce pays. Il y rencontre Nice, une militante Kenyane qui lutte contre les mutilations génitales.

L'Organisme Mondial de la Santé définit les mutilations sexuelles féminines comme des interventions visant à altérer ou à léser intentionnellement les organes génitaux externes de la femme pour des raisons non médicales. Ces pratiques entrainent de graves complications de santé mais également psychologiques, en effet ces pratiques sont des violations des droits des jeunes filles et des femmes.

Dans son reportage Hugo rencontre Nice, qui lui livre son témoignage. Elle vient d'une communauté Massaï où les mutilations génitales féminines prennent une place importante dans la culture. Elle raconte qu'à 8 ans elle décide de fuir sa communauté car elle ne voulait pas subir l'excision. Depuis elle livre un combat pour changer les mentalités dans son pays car, même si depuis 2011 les mutilations génitales sont interdites par la legislation Kenyane, la pratique reste ancrée dans le pays. L'objectif de Nice est d'éradiquer les mutilations génitales d'ici 2030. Pour l'instant elle a réussi a mettre en place un projet de rituel alternatif qui touche environ 15 000 jeunes filles, mais selon elle ce n'est pas suffisant.

Malgré le combat de Nice qui permet une évolution des mentalités au Kenya, la situation dans le monde reste critique. Selon l'Unicef, 6 filles et femmes sont excisées chaque minute dans le monde. Les pays parmi les plus touchés sont les pays d'Afrique, avec en tête la Somalie, la Guinée ou encore Djibouti où plus de 95% des femmes et filles ont été mutilées.