Alors que l'année dernière a vu une montée forte du VIH, l'association féministe rom E-Romnja milite pour instaurer des cours d'éducation sexuelle dans les écoles roumaines, soutenue par le Ministère de la Santé et celui de l'Éducation.

Mais l'église orthodoxe, très influente en Roumanie, ne l'entend pas de cette oreille. Elle scande son motto "Oui à l'abstinence, non à l'éducation sexuelle", tandis qu'un prêtre, toujours en activité, a diffusé des vidéos d'avortement devant une classe de lycéens.

Parallèlement à cela, les féministes roms portent le combat contre les violences faites aux femmes.

Moqué par la police qui voit ce phénomène comme "culturel", ignoré par l'opinion publique considèrant les violences genrées comme "inhérentes à la culture rom", elles ne peuvent pas non plus compter sur leur communauté qui les incite à abandonner leur combat contre le sexisme pour celui contre le racisme porté par des activistes roms.

La route semble encore bien longue...