Ce quota sera valable sans exception à partir de 2016 pour les 108 entreprises cotées en bourse et soumises à la cogestion (entre patronat et travailleurs). Si une entreprise ne trouve pas de candidate appropriée, la place ne peut pas être prise par un homme mais restera vide. La loi ne prévoit cependant pas de sanction pour les entreprises qui n'atteignent pas les 30% de femmes. Pour les entreprises de taille moyenne, cotées en bourse et soumises à la cogestion, le quota n'est pas valable mais ces entreprises (environ 3.500) doivent elles-mêmes se fixer des objectifs en termes de pourcentage de femmes occupant des postes de responsabilité.

Le quota est censé devenir superflu dans quelques années quand la présence des femmes dans les conseils d'administration sera une normalité. Néanmoins, selon la ministre fédérale de la Famille, Manuela Schwesig, le quota est important pour stimuler un "changement culturel" dans les entreprises et pour donner des modèles de référence pour les filles et jeunes femmes.

La loi doit encore être approuvée par le Bundestag.