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Football féminin et égalité salariale

Mardi, 7 Novembre 2017

Qualifiés pour la prochaine Coupe du Monde en Russie, les Diables Rouges (équipe nationale masculine) n’ont pas à se plaindre de leurs primes. Tous millionnaires, ils font assurément partie de la catégorie des "nouveaux riches". Lors du dernier Euro, les Red Flames (équipe nationale féminine) ont quant à elles joué pour une bouchée de pain...

Dans les couloirs de l’Union belge de football, personne ne s’insurge contre cette discrimination. Pas un geste, même symbolique (en passant : le football féminin a été interdit par l’Union belge jusqu’en 1971).

Mais pourquoi rien ne bouge à Bruxelles ? Premier argument : l'infaisabilité financière ; le football féminin n’a pas la même valeur, il ne génère pas de recettes : ni droits-tv, ni sponsoring, ni vente de billets... Ou quand business et émancipation ne font pas bon ménage. 

Pourtant, la Fédération norvégienne de football a décidé d’accorder les mêmes primes aux femmes qu’à leurs homologues masculins. À travail égal, salaire égal. L’idée n’a plus rien de progressiste. Simple rectification d’un lamentable anachronisme...