Le Conseil municipal de Berlin a adopté jeudi 24 janvier, une disposition instaurant un nouveau jour férié dans ce Land. Plusieurs dates avaient été soulevées par les élu.e.s berlinois.e.s : le 18 mars en rappel du printemps des Révolutions de 1848 ou encore le 8 mai pour la capitulation nazie. Après de nombreux débats, la date du 8 mars a été convenue. Cette date a été choisie en raison de la journée internationale des droits des femmes, officialisée par l’ONU en 1977.

Le financement de cette journée a cependant, été vivement critiqué. En effet, selon Jan Eder, le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Berlin, ce jour férié pourrait coûter 160 millions d’euros à la ville de Berlin.

De plus, si de nombreuses associations se sont réjouies de cette décision, certaines nuances doivent être à apportées à cette initiative. Pourquoi ?

Ce jour férié est une étape pour une meilleure prise de conscience du statut des femmes. Il permet également de souligner l’importance et la nécessité des combats féministes.

Néanmoins, celui-ci ne doit pas mener à une dépolitisation de cette journée. L’enjeu réel de cette date ne doit pas en effet, être écarté sous prétexte de sa banalisation. La journée du 8 mars doit rester une journée de lutte et de manifestations pour l’avancée des droits des femmes. À chaque berlinois.e.s d’utiliser ce jour pour continuer le combat !