Congé parentaux

Améliorer les congés parentaux et les congés d’aidants dans l’UE

Vendredi, 25 Janvier 2019

Le 24 janvier, les négociateurs du Parlement européen et des États membres sont parvenus à un accord provisoire afin d'améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des parents et des aidants.

Un des objectifs de ce nouvel accord est l’établissement d’une norme minimale à l’échelle de l’UE concernant le congé paternel, pour que les pères puissent prendre au minimum dix jours de congé paternité après la naissance de leur enfant, rémunéré à hauteur de la prestation de maladie. Cette décision vise notamment à faciliter le maintien ou le retour des femmes au travail. Cette décision prend place dans un contexte européen inégal, où certains pays voient encore le congé paternel de manière négative. En effet, six états membres (Allemagne, Autriche, Chypre, République tchèque, Hongrie, Slovaquie) n’ont actuellement pas de congé paternel contre quatorze, qui sont déjà en adéquation avec la directive européenne.

Par ailleurs, l’accord instaure un congé parental d’au moins quatre mois par parent, dont deux mois non transférables à l’autre parent. Le niveau de rémunération de ces deux mois sera quant à lui, déterminé par les États membres, mais avec l'obligation d'être adéquate, permettant au couple de vivre. La Suède est actuellement le seul pays à proposer un congé parental conforme à ces volontés.

Le congé d'aidant est fixé à cinq jours par travailleur et par an. Bien qu'il ne soit pas élevé, cette décision représente une reconnaissance symbolique du statut. Actuellement quatorze pays sont en accord avec cette directive. La Roumanie est le seul pays n’autorisant pas ce type de congé.

Enfin, concernant la flexibilité du travail, la directive prévoit la possibilité d'aménager son temps de travail afin de combiner adéquatement obligations familiales et professionnelles.

À présent, l’accord provisoire doit être adopté officiellement par le Parlement européen et le Conseil.

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