Le rapport annuel de l'association SOS Homophobie montre que les actes homophobes ont augmenté de 5% en 2017, et les agressions physiques de 15%. Les première victimes sont les personnes transgenres, qui voient les violences à leur encontre augmenter de 56% en 2017.

La situation est inquiétante car c'est la deuxième année consécutive où l'on constate une augmentation de ces violences. Le président de SOS homophobie appelle à "la mobilisation de tous et de toutes pour éradiquer la haine homophobe et mieux prévenir l'homophobie, notamment dès le plus jeune âge". On voit notamment que "pédé" reste une insulte très entendue dans les cours de récréation, ce qui démontre la nécessité d'éduquer les plus jeunes.

Les politiques doivent également participer au combat, notamment ceux qui appelaient à réécrire la loi Taubira et revenir sur le mariage homosexuel. Ces comportements, venant de personnalités politiques, incitent à passer à l'acte. Il en va de même pour les réseaux sociaux qui participent aux discours de haine: chez SOS Homophobie 22% des témoignages recueillis concernent des violences en ligne.